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    Le veuvage "classique"

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    Les origines et les avantages

    <v:shapetype stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600" id="_x0000_t75"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1025" style="width: 15pt; height: 15pt;"><v:imagedata o:href="le%20veuvage%20classique_fichiers/Veuvage_fichiers/prgph.gif" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>C'est dans la région de Liège que le veuvage fut inventé il y a à peu près un demi-siècle. Peu avant la première guerre mondiale, les grands amateurs de la région de Charleroi la mirent à leur tour en pratique. Petit à petit cette méthode se diffusa partout et, actuellement, elle est appliquée dans tous les pays où le jeu à pigeons a des adeptes. Mais, c'est une méthode difficile en ce qu'elle n'admet pas l'à peu près : on réussit ou on ne réussit pas, il n'y a pas de milieu. Elle offre d'énormes avantages : le pigeon n'élève pas et ne subit pas, ainsi, les fluctuations de forme inhérentes à l'élevage. La forme du veuf monte lentement, elle est constante et peut durer pendant deux à trois mois. Le veuf est prêt à être enlogé toutes les semaines, même jusqu'aux distances de 500 kms. Ce n'est qu'à partir de 600-700 kms qu'il vaut mieux lui donner du repos entre deux enlogements. Comme le veuf ne s'épuise pas à l'élevage il dure plus longtemps et il n'est pas rare de voir des mâles de 6 à 7 ans se distinguer encore aux grands concours. Mais, il est évident que le veuvage a de grands inconvénients. On élève peu avec les meilleurs voyageurs et la majorité des colonies s'épuisent ainsi au bout de quelques années. Le mâle se fatigue du veuvage et, si l'on n'y prend garde, il n'en veut plus après une ou deux saisons. Enfin, par temps sombre et pluvieux, même parfois par vent arrière, le veuf s'égare à cause de sa fougue. Il est imbattable par beau temps à toute distance, mais principalement entre 300 et 800 kms.

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1026" style="width: 147.75pt; height: 99pt;"><v:imagedata o:href="le%20veuvage%20classique_fichiers/Veuvage_fichiers/097.jpg" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image002.jpg"></v:imagedata></v:shape>

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    Au printemps

    Séparés de leurs femelle vers la fin de l'année, les futurs veufs sont remis en ménage entre le 15 février et le début de mars. Généralement ils élèvent un jeune à la première nichée, et ensuite, après une dizaine de jours de couvaison, les femelles sont mises en volière : le veuvage commence. La question de l'élevage, avant le début des concours, est controversée. Il est des amateurs qui n'en veulent pas, sous prétexte que la fonction de nourricier fatigue le pigeon et lui enlève, ainsi, une partie des réserves qu'il a accumulées en hiver. Ensuite, l'élevage précipite la mue. Nous avons fait des essais nombreux et nous pouvons dire que l'élevage du printemps n'est pas nécessaire... si l'on ne désire jouer qu'une saison ! Mais, au bout de deux saisons, le mâle faiblit, s'il n'élève pas. N'a-t-on pas vu les grands amateurs - au temps où la différence entre grands joueurs et amateurs ordinaires était énorme - mettre leurs meilleurs sujets au repos et à l'élevage une saison sur deux ? Pour que le veuf dure, il faut lui permettre d'élever des jeunes. Il est des veufs, qui n'élèvent pas du tout, ni avant, ni après la saison de jeu : c'est proprement absurde et à ce système le sujet le plus solide et le mieux équilibré est guetté par la dépression nerveuse. Nous avons poussé plus loin les expériences. Depuis la fin de la dernière guerre, nos veufs élèvent d'abord une nichée complète : deux jeunes, puisque la nature détermine exactement le nombre d'oeufs que pond la femelle. C'est une méthode de triage à peu près infaillible, car le mâle gui faiblit à l'élevage n'a pas l'étoffe d'un bon voilier. Au deuxième nid, nous laissons un jeune, nous séquestrons la femelle quand ce jeune a 10 jours et ainsi nous commençons le jeu sur demi veuvage. Cette variante du veuvage est utile pour l'équipe destinée au long cours, puisque ainsi les veufs restent plus calmes et ne montent en grande forme qu'au moment opportun, quand les beaux concours commencent. La mise au veuvage sur oeufs se fait comme suit: on commence les dressages et au retour du premier concours les mâles ne retrouvent plus leurs femelles. Ils reprennent leurs oeufs un jour ou deux et, ensuite, les abandonnent. Cette façon de procéder provoque une excitation sexuelle chez les mâles, ils mangent mal et, si les résultats des deux premières étapes sont souvent brillants, il n'est pas rare de voir ces veufs rutilants et nerveux s'effondrer au bout de peu de temps.
    On peut enfin n'accoupler qu'au 15 mars et commencer le veuvage sur le jeune du premier élevage.

     

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    Premiers dressages

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1027" style="width: 15pt; height: 15pt;"><v:imagedata o:href="le%20veuvage%20classique_fichiers/Veuvage_fichiers/prgph.gif" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>Il est des amateurs nombreux qui dressent leurs veufs sur couvaison, mais c'est précaution superflue s'ils ont déjà voyagé les années précédentes. De toute façon, sitôt la femelle enlevée, les premières leçons commencent. Après trois jours d'isolement, on lâche les mâles à une dizaine de kms et au retour leur femelle se trouve au casier. Ne laissez les conjoints qu'une ou deux minutes ensemble et évitez tout rapprochement. On fera ainsi deux ou trois petites étapes, de préférence avec lâcher en commun. Si on en a les moyens, on peut allonger la distance et faire des lâchers de groupe à 50 kms. Il n'est pas utile d'aller plus loin. Le dernier lâcher aura lieu le jour de l'enlogement. Ce jour-là, 10 km suffisent, même 1 ou 2 km si l'on n'a pas le moyen de faire plus. Pour ce dernier lâcher on aura pris soin de remettre le "plateau " (le boulin) au mâle avant le départ.
    Au retour on laisse le couple ensemble, tout en évitant les rapprochements, et on saisit le mâle, au momet où il "rappelle" tout doucement sa moitié.
    En rentrant de voyage les veufs sont accueillis fenêtres grandes ouvertes et femelles au casier. Le couple peut fêter en toute liberté l'heureux retour. Il ne faut pas enlever trop tôt la femelle, car il faut que le mâle en ait... pour sa peine.
    La présence de sa femelle, c'est la récompense de l'effort qu'il a fourni. La semaine suivante on peut recommencer les petits dressages, sauf si l'on joue à bonne distance. Dans ce cas mieux vaut ne pas forcer la dose.

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    Les concours

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1028" style="width: 15pt; height: 15pt;"><v:imagedata o:href="le%20veuvage%20classique_fichiers/Veuvage_fichiers/prgph.gif" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>A présent, les vrais concours vont commencer. Avant l'enlogement le mâle reçoit son " boulin " (ou "plateau") : c'est signe que le départ est proche. On lâche l'équipe à quelques kms, au retour les femelles sont au poste et on met les mâles au panier sitôt qu'ils ont été auprès de leur moitié pendant une ou deux minutes. En pleine saison ces dressages ne sont plus nécessaires, car les veufs ont vite compris que tout cela n'est que mise en scène, hors-d'oeuvre et que le plat de résistance les attend au retour. Aux enlogements à partir de 600 km., nous mettons le plateau au casier une heure avant le départ: cela suffit pour faire comprendre au veuf que le travail sérieux va commencer. En juillet, il est parfois utile de varier la préparation. Certains mâles ne rêvent que plaies et bosses : on leur met un " batailleur" au casier. D'autres trouvent grand plaisir à transporter des brins de paille : on leur en met quelques-uns à portée et il n'est pas rare de voir rentrer de volée l'un ou l'autre veuf portant en son bec de l'herbe sèche, ou une fane de pommes de terre. Avant guerre nous avons eu un mâle de bonne valeur, appelé le " bâtisseur ". A chaque occasion, tout en étant veuf, il ramenait du matériel pour construire un nid. Si on lui passait une poignée de brins de paille au matin, le soir tout était mis en place. A défaut de brins de paille, il secouait les barreaux de sa case et s'épuisait ainsi en efforts inutiles.
    On joue parfois les veufs, fin juillet, en chasse à nid. Pour cela il faut qu'ils soient en excellente condition et que l'étape qui les attend ne comporte qu'une journée de vol : 700 km au maximum. Quelques heures avant le départ on leur donne leur femelle, on laisse faire une petite volée et, ensuite, on enferme les couples au casier. Par ciel clair et temps relativement facile, on réussit parfois ainsi un coup d'éclat. Il est des mâles qui ont la passion de l'élevage : à ceux-là on passe un jeune fin juin et, une deuxième fois, fin juillet. En général, ils gavent ce jeune et on voit reprendre une nouvelle forme. Surtout le veuf de cinq à sept ans s'accommode parfaitement de cette variante du veuvage. Enfin, on peut couper la période de veuvage par une période d'élevage. Cela se fait, surtout, par les amateurs qui ont plusieurs équipes. Une équipe, accouplée tôt, est au veuvage du 15 avril au 15 mai, la suivante du 15 mai au 15 juin, la première recommence du 15 juin au 15 juillet et la deuxième termine la saison, en prenant le relai au 15 juillet. C'est évidemment du sport de professionnel car l'amateur ordinaire n'a ni le temps ni les installations pour employer des méthodes aussi compliquées.
    En principe le veuvage ne doit durer que de deux mois à dix semaines. C'est pour cela que le colombophile limité par le temps, ou désireux de jouer uniquement les grandes épreuves, commence le veuvage fin mai et termine le jeu fin juillet. Ces deux mois doivent lui suffire pour établir ou maintenir sa réputation.

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    Le jeu au naturel moderne

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    La jalousie.

    <v:shapetype stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600" id="_x0000_t75"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1025" style="width: 15pt; height: 15pt;"><v:imagedata o:href="http://www.colombophiliefr.com/Graphics/prgph.gif" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>On accouple deux mâles avec une femelle - nous avons déjà dit qu'elle n'y regarde pas de si près.
    Le nid se trouve au milieu d'un casier à triples compartiments et, ainsi, la femelle séjournera alternativement avec l'un des deux mâles. Il est évident que le " trio " ne peut jamais être en liberté... au complet.
    Pour bien réussir, il faut que les mâles ignorent qu'ils sont deux à se partager les faveurs de l'élue. Sitôt que les concours sont en vue, on ouvre de temps à autre le compartiment du mâle momentanément séquestré : c'est immédiatement la bataille.
    Il ne faut pas qu'elle dure et il faut, surtout, que le ... meilleur gagne, c'est-à-dire celui qui a le plus de qualités sportives. Le jour de l'enlogement on garde celui-ci enfermé dans son compartiment, mais on remplace la cloison opaque par une cloison à claire-voie, ou par un verre de vitre.
    Il est évident que ce mâle, voyant l'intrus détesté régner en maître dans sa propre demeure, va sentir la jalousie et la, fureur l'envahir.
    On termine la préparation en enlevant la séparation et on saisit le mâle à enloger, sitôt qu'il a pu, avec l'aide du manager écarter son rival.
    C'est un système de jeu épuisant et il faut beaucoup de doigté pour l'appliquer convenablement. Il est des mâles qui font merveille ainsi et il n'est pas rare de voir tomber en tête des sujets qui, joués naturellement, ne font rien de transcendant. On conseille aussi d'entraîner les deux mâles, car le meilleur n'est pas toujours celui qu'on pense !

    Un système de jeu astreignant... mais qui peut vous permettre de réaliser de belles prestations...

    Les " kotjes "

    C'est une méthode de jeu pratiquée depuis longtemps en pays flamand, spécialement aux concours de vitesse.
    Chaque couple reçoit un casier isolé avec sortie particulière au toit. On les dispose par rangées au grenier, contre le toit, et une " tuile béante " avec planchette d'arrivée donne accès à chaque compartiment.
    Les couples couvent, élèvent, entrent, sortent et, ainsi connaissent parfaitement leur planchette et leur " kotje ". Au début il faut prendre quelques précautions, car, si l'un ou l'autre pigeon se trompe de " kotje ", il s 'ensuit des batailles souvent dangereuses.
    Quelque temps avant les premiers dressages on place journellement pendant une dizaine de minutes, un mâle fougueux, non accouplé et de couleur très voyante, dans chaque " kotje " : c'est le batailleur. Au bout de quelques exercices il connaît son affaire et les batailles font rage. C'est, bien entendu, le propriétaire du " kotje " qui doit remporter la victoire. Au retour de chaque dressage le mâle retrouve l'intrus dans sa demeure.
    Tous les mâles connaissent bien vite ce batailleur et le haïssent mortellement. A l'arrivée, on montre le batailleur -on le pousse souvent par la tuile béante - et l'arrivant plonge comme un épervier sur sa proie. Ce jeu demande beaucoup de travail, mais pour la vitesse il ne semble pas qu'on ait trouvé mieux. Les pigeons m'en souffrent pas, car après un mois de dressage les batailles ne sont plus nécessaires : il suffit de montrer le batailleur au départ et au retour.

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1027" style="width: 147.75pt; height: 108.75pt;"></v:shape>

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un système basé sur la défense du térritoire de chaque couple : celui-ci doit régulièrement repousser un intrus.

     

    La jalousie des femelles

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1028" style="width: 15pt; height: 15pt;"><v:imagedata o:href="http://www.colombophiliefr.com/Graphics/prgph.gif" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>On forme quelques couples dont les femelles seules vont partir aux concours.
    On place les couples dans un colombier de petites dimensions et comportant autant de casiers qu'il y a de femelles à jouer.
    A la deuxième couvaison, on enlève les mâles tous les soirs, vers 18h., quand toutes les femelles ont repris le nid.
    On aura préparé un mâle de couleur voyante et très fougueux et on le lâche au colombier des femelles.
    Il va, roucouler de-ci de-là et il se hasardera bientôt à faire l'une ou l'autre tentative... plus osée.
    La femelle importunée chassera l'intrus à coups de bec et d'aile. Le même jeu recommence ailleurs...
    Au bout d'une demi-heure on enlève le mâle étranger. Chaque après-midi la séance recommence et après peu de jours toutes les femelles quittent à la fois leur nid, sitôt que l'étranger arrive, et le rossent d'importance.
    C'est le moment de commencer les dressages et le jeu.
    Il n'y a pas de nombreuses années que cette méthode est connue. On l'appliquait, sans doute, mais ... en secret.
    Il est vrai que l'amateur qui a trouvé un nouveau système garde jalousement sa, trouvaille pour lui. C'est un jeu et la victoire se dispute chèrement. La jalousie des femelles convient surtout pour les épreuves à " deux jours de panier " (comme on dit), c'est-à-dire aux distances comprises entre 250 et 600 kms.
    Nous l'avons appliquée avec quelques succès. Elle a le désavantage de sacrifier complètement les mâles.

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1029" style="width: 147.75pt; height: 120.75pt;"><v:imagedata o:href="http://www.colombophiliefr.com/Jeunes/femelle.jpg" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image004.jpg"></v:imagedata></v:shape>

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Une méthode originale de

      jeu des femelles...

    Le demi-veuvage

    <v:shape type="#_x0000_t75" id="_x0000_i1030" style="width: 15pt; height: 15pt;"><v:imagedata o:href="http://www.colombophiliefr.com/Graphics/prgph.gif" src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>On appelle ainsi une méthode de jeu qui comporte la séquestration momentanée d'un des conjoints.
    Sitôt que les jeunes sont à grain, soit à l'âge de dix jours - on n'en garde, bien entendu, qu'un seul - le conjoint qui ne voyage pas rejoint la volière et le voyageur se trouve seul à élever son petit.
    Comme nous verrons plus loin le demi-veuvage des mâles, nous ne parlerons ici que des femelles.
    Le mâle sera séquestré la première fois, quand le jeune aura 3 ou 4 jours, si un enlogement peut se faire à ce moment. La veille de l'enlogement on enlève le mâle, et la femelle reste seule jusqu'au moment du départ.
    Sitôt qu'elle est partie on met le mâle en liberté et celui-ci s'empresse de rejoindre le nid et de reprendre sa fonction de nourricier. La femelle rentre souvent en tête, et le ménage normal continue à subsister pendant 2 ou 3 jours.
    Deux jours avant le concours suivant, le jeune aura 9 à 10 jours. Le mâle est définitivement séquestré et la femelle, nourrie et abreuvée au casier, ne quitte plus son rejeton.
    Elle va petit à petit se mettre dans une forme exceptionnelle. Elle repart et, si elle a quelque valeur, elle doit se distinguer. Pendant son absence, le mâle retourne à son jeune, mais il ne faut pas que les conjoints se revoient.
    Pendant toute la semaine suivante, la femelle garde le casier. Doit-elle faire une volée de temps à autre ? Ce n'est pas indispensable, mais cela ne peut faire de mal.
    Si le jeune devient trop grand, on peut le remplacer, pendant que la mère est en voyage, par un autre de même couleur, mais plus jeune.
    En 1948, nous avons joué ainsi, avec succès, une femelle pendant 4 semaines. Au départ du dernier concours le pipant était complètement développé et, comme c'était un beau jeune mâle, il était bien plus grand que sa mère.
    C'est un système idéal pour les femelles. On peut les jouer ainsi à toute distance, même aux concours de fond. Elles ne s'usent pas, elles pondent peu et l'élevage d'un seul jeune ne peut les épuiser.
    Il est des amateurs qui gavent eux-mêmes le jeune, mais c'est tout à fait inutile si l'on a des femelles solides et puissantes. Les femelles très nerveuses ou... très amoureuses ne conviennent pas au demi-veuvage. Seules les véritables " mères ", en fait les peu prolifiques, seront ainsi jouées et les autres, rarement bonnes voyageuses, serviront " d'amusette " aux veufs.

     

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               Entrainement pigeons


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                "La vie du club"


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  •            "Comment accoupler"              


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