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INFOS
par José TaquetLe colombier militaire
du Mont ValérienUne visite exceptionnelle !!!
Situation : PARIS Le Mont Valérien se trouve à SURESNES, le long de la Seine, dans la banlieue de PARIS, côté sud-ouest.
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un mont, du haut duquel on domine la Seine et tout Paris. L'endroit est calme et verdoyant et la vue est magnifique.
C'est là qu'est cantonné le 8 ème régiment de transmissions français.
Le colombier militaire : Les colombiers: ils sont nombreux et entretenus impeccablement, comme c'est de mise à l'armée.
Vous trouverez des pigeonniers de jeu, d'élevage, de reproducteurs ...
Le colombier militaire participe aux concours civils.
Vous découvrirez aussi les colombiers militaires sur remorques.
C'est le seul colombier militaire français.Le musée colombophile militaire. Le musée renferme une mine de trésors historiques colombophiles que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Il présente, sous une forme pédagogique, l'histoire de la colombophilie de l'antiquité à nos jours, en accordant une large place aux activités militaires des pigeons voyageurs au cours des derniers conflits.
Pour mieux vous faire découvrir le pigeon voyageur, le musée peut vous projeter un film documentaire très bien réalisé.
La visite : La visite est gratuite.
Elle est autorisée le mardi, le mercredi et le jeudi, par groupes de 10 à 55 personnes.
Vous pouvez aussi par la même occasion, visiter le musée des transmissions et le mémorial.
Tout se trouve dans une forteresse militaire, on n'y entre pas comme dans un magasin !
Il faut donc prévoir votre visite à l'avance, et en aviser les autorités militaires.
Si vous désirez manger sur place, demandez-le.Contactez l'Adjudant Philippe OUVRARD , conservateur du musée colombophile.
Téléphone : 01 41 44 52 13
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Cette opération consiste à mettre les pigeons dans des grands paniers qui seront transportés par camion ou train vers le lieu de lâcher.
Il existe aussi des camions spécialement aménagés pour le transport des pigeons, avec abreuvoirs automatiques, ventilation mécanique, etc...
Le colombophile qui vient enloger ses pigeons doit être en possession de sa licence fédérale, de son carnet de distance et d'un constateur s'il veut participer au concours. Il peut aussi se contenter d'entraîner ses pigeons, sans constater.A l'enlogement, chaque pigeon est muni d'une bague en caoutchouc numérotée. Le colombophile doit récupérer cette bague au retour du pigeon et l'introduire sans tarder dans le constateur, afin d'imprimer l'heure d'arrivée.
Certains pigeons sont maintenant porteurs de bagues électroniques, en principe inviolables. L'enlogement est facilité et la bague en caoutchouc n'est plus nécessaire. Ces bagues vont de pair avec un constateur qui les détectent à une quinzaine de mètres et déclenche automatiquement la constatation.
Les distances qui y sont portées sont les distances effectives entre le pigeonnier de l'amateur et les différents lieux de lâcher. Ces relevés sont établis à la demande des amateurs par une société agréée par la Fédération Colombophile.
Le modèle le plus courant est une horloge équipée d'un dispositif d'impression. Comme les horloges, ils sont mécaniques ou à quartz. Il existe différents modèles et marques. Les bagues caoutchouc sont recueillies dans les cases d'un barillet. Chaque fois que le barillet avance d'une case, l'heure exacte (jour, heures, minutes, secondes) s'imprime sur une bande de papier.
Les anciens modèles n'impriment pas, mais perforent des cadrans horaires rotatifs en papier. Les nouveaux sont entièrement électroniques et les constatations sont recueillies par ordinateur. D'autres détectent les pigeons porteurs d'une bague électronique dès leur arrivée. Il n'est même plus utile de d'attraper le pigeon. Seuls sont admis les constateurs agréés par la Fédération.
Une fois réglés, les constateurs sont munis d'un plomb numéroté condamnant l'ouverture de l'appareil.
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Un régleur prépare les constateurs et note tous les renseignements utiles dans le cahier de réglage (numéro, type d'appareil, heure de départ, etc.)
Note : Le colombophile est entièrement responsable du bon fonctionnement de son constateur. - Un secrétaire note les numéros des bagues en caoutchouc sur les feuilles de jeu et récupère dans une enveloppe les souches de contrôle des bagues en caoutchouc.
- Un bagueur met les bagues en caoutchouc aux pattes des pigeons et vérifie les numéros matricules et les bagues-adresses des pigeons enlogés.
- Un trésorier comptabilise les frais, mises, etc...
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Un responsable des paniers comptabilise et répartit les pigeons.
Remarque : L'utilisation d'une boîte de sécurité est obligatoire devant l'entrée du panier de voyage.
Le colombophile y porte tous les renseignements utiles à l'enlogement :
- nom, prénom, adresse, distance, concours, type des pigeons (jeunes, vieux, 1 an) ;
- numéros matricules des pigeons qu'il va enloger ;
- sommes éventuellement misées sur ses pigeons.
Le responsable de l'enlogement y inscrit les numéros visibles des bagues en caoutchouc.
Le régleur inscrit sur la feuille de jeu :
- l'heure de départ du constateur,
- l'avance ou le retard du constateur,
- les heures d'arrivées des pigeons.
Quand l'enlogement est terminé, les paniers de voyage sont plombés et disposés les uns sur les autres dans les camions qui vont les emmener sur les lieux du lâcher. Il existe des camions spécialement aménagés où tout est automatisé (abreuvoirs, nourriture, ouverture des trappes, ventilation...).
En moyenne, on enloge de 20 pigeons par panier pour les concours de fond, à 30 pigeons par panier pour les concours de vitesse. Un camion complet transporte donc environ 4.000 pigeons.
Quand plusieurs sociétés sont associées, un ramassage est organisé. Pour les concours de fond, l'enlogement a lieu deux ou trois jours avant le lâcher. Certaines sociétés colombophiles importantes, ou groupements, sont propriétaires de leur camion ; sinon, le convoyage est assuré par des sociétés privées.
Les pigeons sont en général libérés tôt le matin, par temps clair. Les convoyeurs doivent connaître la météo sur la ligne de vol. Si le temps est mauvais, les lâchers sont reportés.
Tous les pigeons d'une même organisation doivent être libérés en même temps. Un contrôleur assiste aux opérations et rend compte de leur bon déroulement. Les heures de lâcher sont communiquées aux fédérations régionales et annoncées par les radios locales (et sur le minitel ?)
Lors des concours de grand fond, si la distance est trop importante pour être couverte dans une journée, les pigeons sont lâchés plus tard. De cette façon, ils font la moitié du trajet le premier jour et le reste le lendemain.
Sur certains lâchers internationaux, on libère parfois 100.000 pigeons simultanément ; c'est assez impressionnant !Un fois libérés, les pigeons voyageurs sont à la merci du temps, du vent, des rapaces, des obstacles (montagnes, lignes électriques, antennes, aéroports, etc...) et de la pollution. Pourtant, pratiquement tous les pigeons regagnent leur pigeonnier.
Avant l'arrivée des pigeons, les colombophile calcule à peu près le temps de vol :
- Si les pigeons reviennent avec le vent de face, on estime leur vitesse à 60 km/h.
- S'ils ont le vent de côté, ils volent entre 70 et 80 km/h.
- Si le vent est poussant, ils peuvent atteindre 100 km/h et même 120 km/h s'ils reviennent avec un fort vent arrière..
Quand le pigeon rentre au colombier, il faut le constater. Le colombophile attrape le pigeon calmement si possible, lui enlève sa bague de concours en caoutchouc et la dépose dans une case du constateur. Puis il actionne l'engin pour imprimer l'heure d'arrivée du pigeon. Ces opérations donnent parfois lieu à des cafouillages mémorables !
Des dispositifs de constatation électronique automatique sont à l'étude.Quand le "coulonneux" pense avoir constaté assez de pigeons, il porte rapidement son constateur au siège de la société organisatrice du concours pour le dépouillement de l'appareil.
Quand il arrive au siège, le colombophile doit effectuer une constatation de rentrée de l'appareil, alignée sur la montre mère, afin de déterminer l'avance ou le retard éventuel de l'appareil.
Puis le régleur déplombe le constateur et donne les heures de constatation correspondant aux bagues de caoutchouc des pigeons. Ces relevés sont reportés sur la feuille de jeu qui permettra au classificateur d'établir le résultat du concours.
L'heure d'arrivée réelle du pigeon dépend de l'avance ou du retard du constateur et d'une indemnité de vol (en sec/km), attribuée par un savant calcul, selon la distance qui sépare le pigeonnier le plus proche du point de lâcher de celui qui en est le plus éloigné.
Il est établi par un classificateur, dont la tâche n'est pas facile quand le nombre de pigeons est important. Il faut rectifier toutes les heures de constatation en fonction de l'avance ou du retard des constateurs, puis les corriger selon les indemnités de vol attribuées, et enfin, classer tous les pigeons. Ces résultats sont de plus en plus fréquemment élaborés sur ordinateur.
Dans les concours de fond internationaux, les pigeons sont classés à la vitesse propre : distance parcourue divisée par le temps de vol. Cette méthode a ses partisans acharnés.
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Un régleur prépare les constateurs et note tous les renseignements utiles dans le cahier de réglage (numéro, type d'appareil, heure de départ, etc.)
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Décret no 95-1305 du 18 décembre 1995 pris en application de la loi no 94-508 du 23 juin 1994 relative à la colombophilie
NOR : INTD9500301D
loi no 94-508 du 23 juin 1994 relative à la colombophilie ; Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu, Décrète :
Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l'intérieur, Vu la
Art. 1er. - La Fédération colombophile française contrôle la conformité de l'activité des associations colombophiles aux dispositions définies aux articles suivants.
Art. 2. - L'adhésion à une association colombophile donne lieu à l'attribution par la Fédération colombophile française d'une licence colombophile. Ce document est soumis annuellement au visa de la fédération.
Art. 3. - Toute personne créant, transférant ou fermant un colombier de pigeons voyageurs en fait la déclaration à l'association colombophile dont elle est membre dans le délai d'un mois.
Art. 4. - Tout pigeon voyageur né en métropole et dans les départements d'outre-mer est muni, au plus tard le dixième jour de sa naissance, d'une bague matricule fermée, sans soudure, et portant le millésime de l'année. Il est également muni d'une bague portant le nom de son propriétaire et son adresse ou, à défaut, le nom et l'adresse de l'association colombophile à laquelle ce dernier appartient. Tout pigeon voyageur vivant ou circulant en France doit être porteur de la bague matricule française ou de la bague analogue d'une fédération étrangère.
Art. 5. - La Fédération colombophile française est chargée de la répartition des bagues matricules dont elle contrôle l'usage. La bague est accompagnée d'un certificat d'immatriculation portant le même numéro qu'elle. En cas de changement de propriétaire, le certificat d'immatriculation des pigeons voyageurs est transmis au nouveau propriétaire. Les détenteurs de pigeons voyageurs sont responsables de leurs bagues matricules. Les pigeons voyageurs des services de l'Etat sont porteurs de bagues d'un modèle spécial.
Art. 6. - La fédération peut, dans les conditions fixées par ses statuts, faire procéder par ses agents assermentés au contrôle des colombiers de pigeons voyageurs. Les colombophiles sont tenus de se prêter à ces opérations. Les colombiers contenant des pigeons voyageurs mélangés avec des pigeons non voyageurs sont interdits.
Art. 7. - Les lâchers sur le territoire national de pigeons voyageurs sont effectués sous le contrôle de la Fédération colombophile française, qui délivre un permis de lâcher. Toutefois, les lâchers d'entraînement de pigeons voyageurs français effectués à moins de cent kilomètres du colombier ne sont pas soumis à la délivrance d'un permis de lâcher. La fédération peut, en outre, accorder des dérogations à l'obligation de demander un permis de lâcher pour les lâchers d'entraînement de pigeons voyageurs français effectués à plus de cent kilomètres du colombier et pour les lâchers d'entraînement de pigeons voyageurs étrangers. Les convois de pigeons voyageurs doivent être accompagnés d'un permis de lâcher délivré par la fédération. Les lâchers de pigeons voyageurs soumis à la délivrance d'un permis ont lieu en présence d'un membre de la fédération. Les lâchers ne peuvent avoir lieu que dans les communes inscrites sur une liste établie par la fédération après accord du préfet du département concerné.
Art. 8. - Les lâchers de pigeons voyageurs sont interdits, sauf dérogation spéciale accordée à la Fédération colombophile française par l'autorité compétente, sur les aérodromes civils, militaires ou mixtes, dans toute l'étendue des places fortes militaires ou maritimes et dans les zones de protection des établissements militaires, maritimes ou aéronautiques.
Art. 9. - En cas de menace pour la salubrité, la sûreté et la sécurité publiques, le préfet du département concerné peut interdire tout lâcher, qu'il s'agisse d'un vol d'entraînement ou de concours national ou international. Il en informe la Fédération colombophile française.
Art. 10. - En cas de circonstances graves touchant à l'ordre public, la Fédération colombophile française communique la liste nominative des colombophiles au ministre de l'intérieur et au ministre de la défense.
Art. 11. - Le président de la Fédération colombophile française est agréé par le ministre de l'intérieur. Le retrait de cet agrément provoque une nouvelle élection.
Art. 12. - Les agents assermentés de la Fédération colombophile française sont habilités à constater les manquements aux statuts et aux règlements intérieurs des associations ou au statut de la fédération susceptibles d'entraîner des sanctions disciplinaires.
Art. 13. - Le décret no 58-468 du 22 avril 1958 pris pour l'application de la loi no 57-724 du 27 juin 1957 modifiée réglementant la colombophilie civile et les décrets no 77-1544 du 31 décembre 1977 et no 84-645 du 12 juillet 1984 le modifiant sont abrogés.
Art. 14. - Le ministre de la défense et le ministre de l'intérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 18 décembre 1995.
ALAIN JUPPE Par le Premier ministre : Le ministre de l'intérieur, JEAN-LOUIS DEBRE Le ministre de la défense, CHARLES MILLON
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